4 septembre 2007

Razzy Hammadi (PS) face à Marine Le Pen (FN) aux municipales à Hénin-Beaumont


Les socialistes de Hénin-Beaumont ont proposé au président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) Razzye Hammadi de participer à la campagne municipale contre arine Le Pen à Hénin-Beaumont. Sans démentir, il a indiqué que « les premiers informés d’une décision) seront les habitants d’Hénin-Beaumont ».

« Les responsables locaux socialistes ont proposé à Razzye Hammadi de prendre la tête de liste à Henin-Beaumont mais rien n’est tranché », selon des sources proches de la direction du PS, en réaction à un communiqué du Front national qui « se félicite de ce parachutage d’un troisième couteaudu PS ».

Razzye Hammadi s’est borné à répondre que « les premiers informés(d’une décision) seront les habitants d’Hénin-Beaumont ».Dans un communiqué publié par Steeve Briois, futur numéro un de la liste du Front national devant Marine Le Pen, le FN affirme que « bien que leader du MJS au plan national, Monsieur Hammadi est totalement inconnu de la très grande majorité des Héninois et Beaumontois. C’est désormais une habitude des partis politiques, envoyer un candidat issu de l’immigration, dans des endroits perdus d’avance ».

Si cette hypothèse qui courait depuis quelques temps dans le parti se vérifie, reste à savoir si Razzzye Hammadi sera intégré à la campagne du maire sortant Gérard Dalongeville, ou bien s’il prendra la tête de liste. Ce qui équivaudrait à une mise sur la touche de l’actuel maire.

Razzye Hammadi était déjà venu à Hénin-Beaumont soutenir Albert Facon, candidat aux législatives dans la 14e circonscription du Pas-de-Calais, face à Marine Le Pen.Il avait également participé au meeting régional des socialistes du Nord pour la campagne des législatives, le 7 juin 2007. En présence de Ségolène Royal et Laurent Fabius, il avait délivré un discours brillant, qui lui avait valu d’être le plus applaudi de la soirée, devant les deux leaders socialistes.



25 octobre 2007 – Julien Martin

Razzye Hammadi tente un atterrissage forcé à Orly

Le parti cherche à imposer le président du MJS aux municipales. Mais les barons socialistes de la ville se rebiffent.

Razzye Hammadi à l'université d'été du PS, en août à La Rochelle (Audrey Cerdan/Rue89).

« Ce sont des jeunes qui utilisent de vieilles méthodes politiciennes ! “ Gaston Viens, le maire divers gauche d'Orly (Val-de-Marne) ne digère pas l'irruption dans sa commune de Razzye Hammadi. Avec treize de ses compères, le président du MJS (Mouvement des jeunes socialistes) entend en effet passer en force pour s'imposer aux municipales de 2008 dans cette ville acquise à la gauche, et grosse pourvoyeuse de taxe professionnelle grâce à son aéroport.

Le stratagème dénoncé par les leaders politiques locaux est simple : pour obtenir l'investiture socialiste à Orly, il a demandé une inscription, pour lui et ses amis, dans la section PS de la ville. Des amis originaires de Marseille, Saint-Etienne, Arles...

Faux, rétorque l'intéressé. Dénonçant ‘des accusations à l'emporte-pièce’, Razzye Hammadi ne cache pas qu'il s'agit de soutiens déclarés qui viennent faire campagne à ses côtés, mais ‘ils n'ont pas demandé leur adhésion à la section PS d'Orly’, seulement leur inscription sur les listes électorales de la ville :

La commission administrative électorale d'Orly vient pourtant de contrarier sérieusement le projet du futur ex-président du MJS. Les inscriptions sur les listes électorales des quatorze personnes, y compris celle de Razzye Hammadi, ont été rejetées jeudi dernier. Motif : lesdits socialistes ne présentent pas des éléments de preuve suffisants de leur attache avec la commune.

C'est là que s'accentuent les coups bas. Anonymement bien entendu. Plusieurs sources orlysiennes assurent que Razzye Hammadi, sa compagne et ses douze camarades ont tous produit une attestation de mutuelle en se déclarant hébergés chez les cinq ou six mêmes militants de la ville. De l'autre côté, on affirme que des membres de la section d'Orly auraient vu leur cotisation payée par la direction socialiste locale, désireuse d'augmenter ses soutiens. Chaque camp nie. Le tout est invérifiable : la commission administrative électorale n'est pas publique, les listes des adhérents PS non plus.

Au milieu du marécage, Razzye Hammadi ne veut pas désarmer. Il a signé lundi un bail à Orly et va formuler une nouvelle demande d'inscription sur les listes électorales, condition sine qua non pour pouvoir adhérer à la section et obtenir l'investiture socialiste aux municipales. Les treize autres ont également promis de revenir à la charge.

En attendant, Razzye Hammadi, lui, réfute le terme de ‘parachutage’. Depuis qu'il a quitté Toulon, il y a cinq ans, il habite Saint-Maurice, commune située ‘à cinq minutes d'Orly’ -en fait à plus d'un quart d'heure. Fort du soutien de ‘26 militants de la section [sur 60] qui ont signé une lettre d'appel pour [qu'il soit] candidat’, il n'accepte pas que la légitimité de sa candidature soit contestée :

Déjà, avant son débarquement, les turbulences ne manquaient pas à gauche. Exclu du Parti communiste il y a dix ans, le maire n'a toujours pas annoncé s'il comptait briguer un huitième mandat. Le PC, lui, présentera quoi qu'il arrive son propre candidat. Et au PS, trois adjoints au maire ont également pris place sur la ligne de départ de la course à l'investiture socialiste. Trois adjoints qui, s'ils parviennent à se liguer, peuvent barrer la route à Razzye Hammadi.

Des différends sclérosent le PS depuis longtemps à Orly

Autant de raisons qui ont poussé la commission électorale du PS à décider mercredi de reporter sine die la désignation du représentant socialiste, qui devait se dérouler 24 heures plus tard, ce jeudi. Un report justifié par Michèle Sabban, vice-président de la région Ile-de-France et numéro un du PS dans le Val-de-Marne :

Je n'approuve pas la méthode de Razzye Hammadi. Arriver comme ça quelques semaines avant la désignation, ça relève de la vieille école. Mais j'ai moi-même proposé le gel du vote interne, pour permettre l'organisation de rencontres entre lui et la section. En attendant de décider d'une nouvelle date avant la convention fédérale du 12 novembre.’

Mais si les socialistes n'arrivent pas à se mettre d'accord d'ici à la convention -qui officialisera les têtes de listes dans le département, Razzye Hammadi pourrait bien être imposé par la direction nationale, qui le soutient et souhaite mettre fin aux différends qui sclérosent le PS depuis longtemps à Orly.

Difficile à avaler pour celui qui tient la section PS locale depuis des années. Thierry Atlan, l'un des trois adjoints à briguer l'investiture et principal challenger de Razzye Hammadi, craint de voir s'envoler ses chances de l'emporter et de diriger enfin la commune :

C'est le parachutage brutal qui vient d'en haut. On l'a appris en septembre dans 20 Minutes. La dernière fois qu'il a voté, c'était à Toulon. Maintenant il habite Saint-Maurice, mais c'est une commune bourgeoise alors qu'Orly est une ville ouvrière.’

L'atmosphère délétère qui précède son arrivée doit rappeler des souvenirs pas si lointains à Razzye Hammadi. Début septembre, sa candidature était encore fortement pressentie du côté d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), mais les socialistes locaux avaient transformé l'essai en tentative avortée.

Addendum le 26/10/2007 à 15h05 : la désignation du candidat socialiste pour les municipales s'est tout de même déroulée jeudi soir dans la section d'Orly, en dépit du gel décidé la veille par la commission électorale du PS. Les militants qui soutiennent Razzye Hammadi n'ont pas pris part au vote.

La fédération socialiste du Val-de-Marne ne s'est pas encore prononcée sur la validité du scrutin, ni donné de résultats officiels. Voici donc les résulats officieux, selon plusieurs sources : inscrits 62 (ou 61), votants 33 (ou 32), Thierry Atlan 22 (ou 21), Ghislaine Patry 8, Richard Brunet 2, Razzye Hammadi 0, blanc 1.





19 novembre 2007


Municipales - Razzy Hammadi est candidat à la mairie d’Orly

Figure montante de la nouvelle génération socialiste, l’ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Razzy Hammadi, sera aujourd’hui officiellement investi comme tête de liste socialiste à Orly.


FRANCE SOIR. Vous êtes depuis quelques heures officiellement dans la course à la mairie d’Orly ?

RAZZY HAMMADI. Cela fait plusieurs années que je suis adhérent de la fédération du Val-de-Marne et que j’y réside. Le plus difficile a été de créer une…union.


Pourtant on a parlé de vous pour être sur une liste parisienne

J’ai en effet discuté de plusieurs propositions, et j’ai décidé d’être candidat là ou je vis.


Autour de quels thèmes sera axée votre campagne ?

Ma campagne s’articulera autour de trois axes : tout d’abord, le logement et le cadre de vie car de nombreuses familles s’entassent parfois à plus de dix dans des F2 ou F3. Ensuite l’emploi : je souhaite mettre en place une politique volontariste. Il existe de multiples possibilités, en travaillant avec la société Aéroport de Paris et l’ensemble des autres industries. A Orly, les enfants doivent avoir de l’ambition, et savoir qu’ils peuvent exercer d’autres métiers que celui de bagagiste ! Enfin, il faut promouvoir le « vivre ensemble » autour d’un projet communal, entre générations, entre les différents quartiers de la ville…


En cas de victoire, c’est pour vous le début d’une grande carrière ?

A Orly, mon intérêt, c’est les Orlysiens ! Je défends le mandat unique et souhaite m’engager à 100 % en tant que maire. Il y a un travail énorme à réaliser sur cette ville et pour cela il faut être présent à temps plein.

Si vous entrez en fonction, il est fort probable que vous travaillerez avec la ministre de la Ville. Est-ce un avantage ou un inconvénient de vous retrouver au côté d’une femme de gauche ?

Ce n’est ni un avantage ni un inconvénient. Fadela Amara est une ministre de droite dans un gouvernement de droite. Quelle s’appelle Fadela ou, Françoise, elle devra rendre compte aux Orlysiens qui attendent les milliers d’euros promis après les événements en banlieue de l’automne 2005.


Pensez-vous que l’entrée au gouvernement de minorités visibles ait donné un coup de froid au Parti socialiste qui pensait avoir le monopole de ce sujet ?

Je n’aime pas que l’on parle de « minorité visible » car sinon on parlerait de « majorité invisible ». Certes le président de la République a réussi un bon coup de communication sur cette affaire. Malgré les efforts réalisés lors des régionales en 2004, le défit du PS est de faire élire là ou Nicolas Sarkozy a nommé.

Ce n’est pas la première fois que j’entends l’oraison funèbre du PS et de la gauche en général. Les gens souffrent aujourd’hui de la politique brutale de Nicolas Sarkozy et de la trahison de ses mots durant la campagne, notamment sur le pouvoir d’achat. La gauche, sans complexes, doit se remettre très vite debout.






19 Novembre 2007


PS: Razzy Hammadi et le parachute plombé


Razzy Hammadi tente de façon cavalière de décrocher une place aux régionales en PACA. Mais ce proche de Benoît Hamon n’y a pas que des amis. Courriers assassins à Solférino, chèques et documents comptables, c’est le grand déballage ! Une histoire qui dessine, en creux, tous les maux du Parti socialiste…




Le PS n’est qu’amour. Plus encore à l’heure de la désignation des candidats pour les régionales. Demandez à son secrétaire national aux Services publics, Razzy Hammadi. À l’occasion des élections européennes de juin dernier, ce proche de Benoît Hamon avait tenté, en vain, de décrocher une place en Paca. Une région qu’il connaît bien : il est né à Toulon, y a fait ses premiers pas comme militant et a dirigé à partir de 2003 et ce, pendant quelques mois, la section socialiste de la ville. Mais voilà qu’il essaie de remettre ça pour les élections régionales. Sauf que, cette fois, l’heure n’est plus à la simple levée de boucliers de la part des responsables socialistes locaux, mais au déballage

de « dossiers » et à l’envoi de courriers assassins au siège du parti !

Tout a commencé il y a quelques jours. Les militants varois de la motion Hamon se réunissent pour désigner celui d'entre eux qui figurera sur la liste emmenée par Michel Vauzelle, le président sortant de la région. Le leader varois de cette motion, le « mandataire » comme on dit au PS, n’est pas présent à cette réunion. Et pour cause : il a été démis de ses fonctions de mandataire de la motion C par un simple coup de téléphone ! Son nom ? Marc Vuillemot.

Malgré son absence, le vote a lieu et Razzy Hammadi remporte la mise. Le hic, c’est que ce dernier n’a pas laissé que de très bons souvenirs dans le Var et que son retour est vécu comme un parachutage. Second hic : Marc Vuillemot n’est autre que le maire de La Seyne, la plus grosse commune aux mains de la gauche de toute la région Paca. Ce qui fait de lui le candidat naturel des socialistes dans le Var. C’est en tout cas ce que pensent la plupart des caciques locaux du PS, toutes tendances confondues.

«RAZZY HAMMADI USE DE MÉTHODES D’UN AUTRE TEMPS»

À l’image par exemple de Mireille Peirano, la Première secrétaire de la fédération du Var. Elle qui n’est pourtant pas du même courant que Marc Vuillemot s’est fendue d’une lettre à Martine Aubry pour défendre sa cause. Et enfoncer Razzy Hammadi : « J'ai reçu avec beaucoup d'étonnement la candidature de Razzy Hammadi pour la liste des régionales, écrit-elle, Il me semble que ce garçon est adhérent à la section revendique celle que nous avons réservée au maire de La Seyne, ville arrachée à la droite par notre candidat socialiste, Marc Vuillemot. Je ne pense pas qu'il soit plus légitime sur cette liste que le maire de la plus grande ville de gauche de la région PACA. De plus, il use de méthodes d'un autre temps, d'un temps où l’on pouvait jeter un militant socialiste pour faire une place à un opportuniste en quête de mandat. C'était le temps d'avant la rénovation du PS, non ? »

Contactée, la responsable socialiste varoise ne retire rien de ce qu’elle a couché sur le papier à l’attention de la patronne du PS et ajoute qu’aujourd’hui la candidature de Razzy Hammadi ne serait « plus d’actualité ». Elle aurait eu « l’assurance », dit-elle, « de la part du cabinet de Michel Vauzelle » qu’il ne figurerait pas sur la liste.

Ce que croit savoir aussi un proche du président de région sortant. Quid de Solférino ? « Je ne sais pas, explique-t-elle, mais vu les grands discours sur la rénovation, je ne crois pas qu’ils oseront nous l’imposer. » Un début de réponse devrait tomber dès aujourd’hui : les noms des candidats socialistes dans le Var doivent être entérinés ce jeudi par les représentants des différentes motions. Suivra, la semaine prochaine, le vote du Conseil fédéral et, début décembre, celui des militants. Quelques jours plus tard, la Commission nationale tranchera.

«LES AFFAIRES TOULONNAISES ET ORLYSIENNES»?

Sans doute la Commission nationale aura-t-elle une autre lettre à l’esprit. Martine Aubry a en effet eu droit à une missive qui, elle, se fait beaucoup plus menaçante que celle de Mireille Peirano. Celle-ci est signée du nom de Chahid Dhaouadi, « membre du conseil fédéral varois ».

Par le passé, Chahid Dhaouadi a milité aux côtés de Razzy Hammadi dans le Var. Et en 2008, lorsque ce dernier avait été parachuté à Orly, il est de ceux qui l’avaient suivi. Avec perte et fracas. C’est ce qu’il explique dans ce courrier : « Ayant côtoyé de très près Razzy Hammadi en 2008 cela m’a valu d’être entendu et mis en examen par le procureur de la République Jean-Jacques Bosc pour l’affaire des inscriptions frauduleuses sur les listes électorales. Bien évidemment à ce moment-là, la solidarité et l’image de notre parti était à mes yeux une priorité. »

« À ce moment-là » ? La formule n’est peut-être pas assez explicite. Alors après avoir minutieusement taillé un short à Razzy Hammadi, il conclut son propos en déclarant sans détour : « Nous espérons sincèrement que des mesures seront prises au plus tôt afin de résoudre ce grave malaise, et de ramener une certaine sérénité au sein de notre parti. Dans le cas contraire, je me réserve le droit de porter mes connaissances sur les affaires toulonnaises, et orlysiennes du personnage sur la place publique avec toutes les conséquences qui en

découleront pour l’image de notre famille politique notamment. » Bonne ambiance et franche camaraderie…


«

TA RESPONSABILITÉ EN TANT QUE PREMIER SECRÉTAIRE EST MISE EN CAUSE»

Mais que Chahid Dhaouadi passe à l’acte ou pas, dans le Var, le grand déballage a déjà largement commencé. Des documents comptables de la section PS de Toulon sous l’ère Razzy Hammadi circulent dans le landerneau. Le premier est un courrier signé du trésorier de la section de l’époque, Roger Blanc, adressé à Razzy Hammadi : « A compter du 1er juillet [2003], écrit-il, il y a eu une dérive financière où ta responsabilité en tant que premier secrétaire est mise en cause. »

Plus loin, il précise : « Un constat s’impose, il manque un très grand nombre de chèques (…). J’ai également constaté que tu avais confondu les comptes de la section de Toulon avec ceux [du Mouvement des Jeunes socialistes] (…). Depuis, des versements viennent d’être faits sur le compte de la section, sans que je connaisse l’origine des personnes qui ont effectué ces versements (…). Je t’ai indiqué que l’argent qui était sur le compte appartenait aux adhérents. Son utilisation doit servir exclusivement à la vie de la section et non à financer autre chose. Tu as eu un comportement d’irresponsable et ne pouvant plus te faire confiance je te demande d’en tirer les conclusions nécessaires pour ne pas mettre en péril l’avenir de la section de Toulon. »


Deux autres documents (ci-dessus) viennent en effet attester que de l’argent de la section PS de Toulon a servi à payer des dépenses du Mouvement des jeunes socialistes. Il s’agit de deux listes de chèques émis par la section pour un montant total flirtant avec les 3 000 euros. Ces documents à en-tête du MJS 83 et certifié par un animateur fédéral du MJS de l'époque précisent que cette somme a été remboursée à la section.

Là où l’affaire se corse c’est que parmi les chèques mentionnés, deux d’entre eux (ci-contre) ont en fait été euros. Une peccadille, certes, mais tout ça fait désordre. D’autant plus qu’un troisième chèque d’une valeur de 150 euros environ a été rédigé à l’ordre de Faouzia Hammadi, la mère de Razzy !

Malgré tout, personne dans le Var ne veut voir derrière ces histoires et ces documents qui circulent une tentative d’enrichissement personnel. Les rares qui soutiennent Razzy Hammadi comme ceux qui ne le portent pas dans leur coeur. Des « erreurs de jeunesse, rien de plus », lâche par exemple un cacique local, « Les MJS avait un déplacement à faire ? Razzy dégainait le chéquier de la section de Toulon et payait avec ! Il a géré l’argent de la section de Toulon comme s’il était à la tête d’une MJC ! » MJS, MJC, c’est vrai, on ne va pas chipoter pour un phonème... Dans cette affaire tout est pathétique : le parachuté comme ceux qui le dénoncent, la délation comme le fonctionnement.


«TOULON, ÇA RESTE CHEZ MOI»

Le principal intéressé par cette affaire, lui, que dit-il ? Commençons par sa tentative de « parachutage » dans le Var. Razzy Hammadi ne la vit pas de la sorte : « Je suis né à Toulon, j’ai grandi à Toulon, explique-t-il, En 2005, en 2006, en 2007, j’ai essayé de revenir dans ma section. Toulon, ça reste chez moi. » En tout cas, à l’en croire, la préfecture du Var est plus « chez lui » que ne l’a jamais été Orly où il a tenté l’aventure des élections municipales. Une aventure qui s’est soldée par un cuisant échec : « Il faut le reconnaître, c’était une erreur, une grosse connerie même que de débarquer dans une ville qui, à deux-trois détails près, au mois de novembre, ressemble à Stalingrad ! » Et de revenir sur l’affaire des inscriptions sur les listes électorales évoquées par Chahid Dhaouadi : « Ça a été classé sans suite. Inévitablement. Ce n’était que du vent. Il n’y avait rien de plus naturel que des gens qui m’étaient proches veuillent s’engager avec moi à Orly. » D’ailleurs ce courrier cité précédemment, il le juge avec dédain : « En ce moment, il doit y avoir une cinquantaine de lettres chaque semaine quiarrivent sur le bureau de Martine Aubry pour dire du mal de l’un ou de l’autre… »

Quant au maire de La Seyne, Marc Vuillemot, il explique ne pas vouloir l’éclipser. Même s’il précise avoir été élu par ses camarades de la motion C « à la majorité absolue », il assure que « la priorité reste l’intérêt général » : « Il y a de la place pour tout le monde. Ce que Marc Vuillemot a fait en prenant la ville de La Seyne n’était pas évident. Il a une légitimité. Je ne suis pas le jeune débarqué de Paris avec de longues dents et qui dit : “pousse-toi de là que j’my mette” ».


Reste la délicate question des chèques datant de la période où il dirigeait la section de Toulon :

« C’est vieux. Ça date de six-sept ans maintenant. Il y avait trois dépenses qui, au final, m’étaient principalement reprochées. Dedans, il y avait la location d’une salle, un plein d’essence et une facture de téléphone. À l’époque j’étais permanent du MJS. Je devais gagner dans les 1 000 euros. Je suis allé à ma banque et j’ai fait un prêt. Tout a été réglé. Pour ce qui est du chèque à l’ordre de ma mère, ça correspondait à une facture de mon portable. C’est elle qui l’avait payée. »

Des élections internes supposées truquées aux petits ergotages de comptabilité, au parti socialiste, les affaires se succèdent et se ressemblent : mesquines un jour, mesquines toujours. Décidément, le pire ennemi du PS, c'est bien le PS lui-même !



23 octobre 2007

Primaires socialistes : à Orly, tous les coups sont permis

À Orly, les socialistes se déchirent. Les membres de la section locale, dont le secrétaire, Thierry Atlan, est lui-même postulant à l’investiture pour les municipales, ont vu d’un mauvais oeil l’annonce, le 19 septembre dernier, de la candidature de Razzye Hammadi, président du Mouvement des Jeunes socialistes (MJS) (voir notre confidentiel du 18 septembre "Un temps pressenti pour mener la liste socialiste à Hénin-Beaumont, Razzye Hammadi, président du Mouvement des jeunes socialistes jusqu’en novembre, devrait finalement se présenter à Orly (Val-de-Marne). Il a été sollicité par les militants locaux qui aimeraient le voir succéder au maire actuel, Gaston Viens, âgé de 83 ans.)."

Mais cette querelle a pris une autre tournure la semaine dernière, lorsque
Le Canard enchaîné a dévoilé qu’une "vingtaine de nouveaux militants se sont fait domicilier dans la commune depuis que le président des jeunes socialistes, Razzye Hammadi, s’y est parachuté ". Ce sont en fait quatorze personnes, dont Razzye Hammadi et des proches, qui sont visés par l’accusation. " C’est vrai que des militants socialistes ont rejoint la section d’Orly quand ils ont appris que j’étais candidat. Et alors ? Ils l’ont fait pour me soutenir. Il n’était pas question de prétendre voter pour la désignation interne ", explique-t-il, affirmant par ailleurs bénéficier du soutien de 26 des 60 militants de la section locale.



Rue de Solferino, l’affaire n’émeut guère : les instances dirigeantes attendent de réunir la commission électorale du parti, mercredi, pour examiner le gel de la procédure de désignation. En réalité, la candidature du président du MJS semble acquise. "
J’y suis en effet favorable. Razzye Hammadi est un dirigeant national, il est jeune et le fait qu’il soit issu de la diversité ne gâche rien ", explique Bruno Le Roux, secrétaire national du PS aux élections.


Reste un souci : les quatorze personnes, qui se sont domiciliées à Orly et ont fait une demande pour être inscrites sur les listes électorales afin de pouvoir voter lors des municipales, ont vu leur requête rejetée par la commission administrative électorale de la ville qui s’est réunie le 17 octobre dernier. "
Nous avons considéré que ces demandes n’étaient pas sérieuses. Ils ne répondaient pas aux deux critères principaux : domiciliation et inscription au rôle des impôts ", explique Nathalie Besniet, maire communiste adjointe d’Orly chargée des élections. " J’ai signé mon bail à Orly ce matin ", a riposté Razzye Hammadi, qui devrait faire appel de la décision.






AFP - 1er février 2008


ORLY : Razzye Hammadi face à Gaston Viens, duel de générations à Orly


A 83 ans, Gaston Viens, maire (DVG) d'Orly depuis 1965 et dont la succession aiguisait les appétits, a décidé de se jeter à nouveau dans la bataille pour barrer la route au socialiste Razzye Hammadi, 28 ans, imposé par l'état-major du PS au titre de la «diversité».


Même s'il sait «bien sûr» qu'il doit «préparer l'avenir», Gaston Viens entend ne «pas laisser perdre» le travail de 43 ans de mandat. «Quand je suis devenu maire», Orly était un «puzzle de quartiers», se souvient M. Viens, avec le «vieux village d'Ile-de-France, le quartier pavillonnaire de l'entredeux-

guerres et les cités» tout juste sorties de terre. «On a bâti une ville (...) Tout ça, on veut le préserver», dit-il.


Surtout, cet ancien résistant, déporté à Buchenwald, ex-membre du comité central du PCF, parti dont il a été exclu en 1989, n'a pas apprécié que «l'âge du capitaine (ait) précipité les appétits», dit un de ses proches.


En ligne de mire notamment, la candidature, annoncée mi-septembre, de l'ex-président du Mouvement des jeunes socialistes Razzye Hammadi, secrétaire national du PS, de 55 ans son cadet. «J'ai senti une inquiétude des Orlysiens face à ce parachutage», affirme Gaston Viens.


«Ces jeunes gars, ils arrivent quelques semaines avant l'élection, ils mentent pour se présenter, ils donnent une image détestable d'eux-mêmes», dit l'édile qui, «très confiant», assure qu'il «n'y aura pas de deuxième tour».


Ex-Toulonnais d'origine tunisienne, M. Hammadi récuse le terme d'«atterrissage» à Orly, soulignant qu'il habitait depuis cinq ans dans le Val-de-Marne. En l'occurrence à Saint-Maurice, une ville bourgeoise à la population très différente de celle d'Orly et de ses 64% de logements sociaux.


Sa candidature à Orly, pourtant avalisée à l'unanimité par la convention du PS du Val-de-Marne, a suscité des remous chez les socialistes locaux, au point qu'ils se retrouvent éparpillés sur trois listes. Tandis qu'une partie d'entre eux sont derrière M. Hammadi, d'autres sont restés fidèles à M. Viens et d'autres encore soutiennent la liste conduite par la sénatrice communiste Odette Terrade.


L'arrivée de M. Hammadi «a beaucoup brouillé les cartes», regrette Thierry Atlan. Secrétaire de la section locale du PS, il a été exclu depuis du parti pour avoir voulu se porter candidat, avant de s'allier à Odette Terrade. Il se présente aussi aux cantonales.


«Faux», rétorque Razzye Hammadi. Les divisions existaient déjà et «nous sommes dans la clarté» en ayant exclu les dissidents, ajoute celui qui veut «proposer un vote pour un projet et non pas un vote contre» et se dit «convaincu» que c'est «sur cela qu'(il va) l'emporter».


Aux cantonales aussi, la guerre fait rage. Christine Janodet (DVG), en deuxième position sur la liste de M. Viens, est soutenue par la fédération PS. Un appui dénoncé par Razzye Hammadi, qui entend imposer son candidat.


Quant au PCF, il n'est pas non plus à l'abri du paradoxe. Son candidat aux cantonales figure aussi sur la liste Viens.


Face à ces divisions, le conseiller général sortant François Philippon (SE), 53 ans, qui avait échoué de 77 voix aux municipales de 2001 face à la liste d'union de la gauche de Gaston Viens, entend tirer son épingle du jeu.


«Le maire est en bout de course. La seule alternative locale, c'est ma candidature», ditcet ancien socialiste que ses adversaires soupçonnent d'être instrumentalisé par la droite. «Et je ne suis pas un parachuté», ajoute-t-il.




(AFP) – 12 mars 2008



Orly: le PS Razzy Hammadi retire sa liste

CRETEIL (AFP) — Le socialiste Razzy Hammadi, arrivé quatrième (13,30%) dimanche soir aux élections municipales à Orly (Val-de-Marne), mais en position de se maintenir, a annoncé mercredi qu'il avait décidé de retirer sa liste au second tour sans donner de consigne de vote.

Dans un communiqué, Razzy Hammadi a mis en cause le refus de fusion de la sénatrice communiste Odette Terrade, dont la liste est arrivée en deuxième position (19,94%) derrière celle du maire sortant (DVG) Gaston Viens (35,79%).


Odette Terrade "ayant refusé, à la surprise générale, de respecter l'accord de fusion décidé avant le premier tour et pourtant rendu public déjà depuis plusieurs mois, Razzy Hammadi et son équipe ne donneront aucune consigne de vote pour le second tour", affirme dans ce communiqué Razzy Hammadi, 28 ans, secrétaire national à la riposte du PS.


"Ayant trahi et menti, Odette Terrade est aujourd'hui l'alliée objective de Gaston Viens", 83 ans, a dit M. Hammadi, qui a décidé de retirer sa liste pour ne laisser "aucun argument au mensonge".


"Une gauche honnête et intègre existe maintenant sur Orly et va travailler pendant les six ans à venir, ainsi que sur les échéances (électorales) intermédiaires", a ajouté le socialiste, en assurant : "je reste sur Orly, je m'y engage".


La candidature de Razzy Hammadi, ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), imposée par la direction nationale du PS au titre de la "diversité", avait suscité des remous chez les socialistes locaux dont les voix se sont éparpillées au premier tour entre les listes de M. Hammadi, de M. Viens et de Mme Terrade.


Au second tour, trois listes restent en présence: celle de M. Viens, celle de Mme Terrade et celle de François Philippon (SE), qui avait failli ravir la mairie à Gaston Viens en 2001 en échouant de 77 voix face à la liste d'union de la gauche que ce dernier conduisait. M. Philippon a obtenu dimanche 17,63% des suffrages.




13 mars 2008


MUNICIPALES

A Orly, le PS Razzy Hammadi retire sa liste


Razzy Hammadi a mis en cause le refus de fusion de la sénatrice communiste Odette Terrade, dont la liste est arrivée en deuxième position (19,94%) derrière celle du maire sortant (DVG) Gaston Viens (35,79%).


Le socialiste Razzy Hammadi, arrivé quatrième (13,30%) dimanche soir aux élections municipales à Orly (Val-de-Marne), mais en position de se maintenir, a annoncé mercredi qu'il avait décidé de retirer sa liste au second tour sans donner de consigne de vote.


La sénatrice communiste Odette Terrade "ayant refusé, à la surprise générale, de respecter l'accord de fusion décidé avant le premier tour et pourtant rendu public déjà depuis plusieurs mois, Razzy Hammadi et son équipe ne donneront aucune consigne de vote pour le second tour", affirme dans ce communiqué Razzy Hammadi, 28 ans, secrétaire national à la riposte du PS.


Odette Terrade


La liste d'Odette Terrade est arrivée en deuxième position (19,94%) derrière celle du maire sortant (DVG) Gaston Viens (35,79%). "Ayant trahi et menti, Odette Terrade est aujourd'hui l'alliée objective de Gaston Viens", 83 ans, s'est insurgé Hammadi, qui a décidé de retirer sa liste pour ne laisser "aucun argument au mensonge".


"Une gauche honnête et intègre existe maintenant sur Orly et va travailler pendant les six ans à venir, ainsi que sur les échéances (électorales) intermédiaires", a ajouté le socialiste, en assurant :

"je reste sur Orly, je m'y engage".


La candidature de Razzy Hammadi, ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), imposée par la direction nationale du PS au titre de la "diversité", avait suscité des remous chez les socialistes locaux dont les voix se sont éparpillées au premier tour entre les listes de Hammadi, de Viens et de Terrade.


Au second tour, trois listes restent en présence: celle de Viens, celle de Terrade et celle de François Philippon (SE), qui avait failli ravir la mairie à Gaston Viens en 2001 en échouant de 77 voix face à la liste d'union de la gauche que ce dernier conduisait. Philippon a obtenu dimanche 17,63% des suffrages.







Vendredi 14 mars 2008


Razzy Hammadi se ramasse


D

’abord pressenti à Hénin-Beaumont, Razzy Hammadi, ancien président du MJS, devenu secrétaire national du PS à la Riposte , avait été imposé par le PS à Orly. Il s’agissait à la fois de promouvoir la « diversité » et de propulser le jeune homme aux dents longues, en envoyant à la retraite le maire socialiste sortant Gaston Viens.

Mais il a été très mal reçu par les socialistes locaux, dont plusieurs ont préféré se présenter sur les listes du maire sortant ou de la communiste Odette Terrade.

Résultat : bien que François Hollande et Bertrand Delanoë soient allés sur place le soutenir, Razzy Hammadi n’est arrivé qu’en quatrième position, avec 13,3% des voix, très loin derrière le maire sortant qu’il devait pousser dehors (35,8%).

De dépit, il a décidé de se retirer, en disant tout le mal qu’il pense d’Odette Terrade, avec qui il avait conclu un accord de fusion des listes pour le second tour, mais qui l’a rejeté en dénonçant l’arrogance du jeune loup...

(Razzy Hammadi est ce personnage selon lequel le Front national, ce sont des gens qui « veulent tuer tous les juifs et tous les noirs ».)

Yves Daoudal



2 juin 2008 – Propos recueillis par Vincent Vérier

Mon avenir politique est à Orly »

RAZZY HAMMADI, candidat socialiste battu aux municipales à Orly

ON L'AVAIT laissé battu, abattu en mars après sa cuisante défaite dès le premier tour des élections municipales d'Orly (NDLR : 13,3 % des suffrages). Razzy Hammadi, le parachuté du Parti socialiste, nous annonce qu'il veut prendre racine dans la ville et prend date pour les municipales de 2014.

Que faites-vous depuis votre échec aux élections municipales d'Orly ?

Razzy Hammadi. J'ai pris un peu de recul, ce résultat m'a énormément déçu. J'avais besoin de réfléchir à mon avenir politique et personnel. J'ai également terminé mon deuxième livre*, qui doit sortir en septembre et qui retrace mon parcours militant et mon regard sur les crises qui traversent le monde. Il y a aussi une évocation de la dernière campagne municipale.

Justement, comment analysez-vous votre échec ?

Je suis arrivé trop tard à Orly, seulement cinq mois avant les élections. J'ai manqué de temps pour asseoir ma légitimité et celle du PS. C'était la première fois depuis cinquante ans que le Parti socialiste se présentait dans cette ville sous ses propres couleurs. Je n'ai pas mesuré l'effort de pédagogie qu'il fallait faire pour éviter les manipulations et se retrouver confronté avec des socialistes sur les trois listes de gauche. Et puis, j'ai pêché par naïveté. J'aurais dû rendre coup pour coup. Mais je voulais une campagne constructive plutôt que d'attaque.

Vous avez quitté Orly ?

Pas du tout. Mon avenir politique est à Orly. Mon objectif est de construire une alternative pour les prochaines municipales. Je vais créer une association citoyenne ouverte à tous, baptisée Orly ensemble, et dont l'objectif sera de faire prendre conscience du potentiel de cette ville et de ses défaillances. Nous organiserons des débats et des rencontres festifs autour de thèmes comme le logement, la sécurité, le développement économique en invitant des personnalités qui font autorité dans leurs domaines. Je veux aussi reconstruire la section locale du PS et qu'un groupe socialiste soit créé au conseil actuel. Enfin, d'ici les municipales, il y a d'autres échéances électorales comme les régionales et les européennes. Je n'exclus rien. Dans tous les cas, dans six ans, on ne pourra pas dire que je ne suis à Orly que depuis cinq mois.

Vous avez des ambitions sur la fédération socialiste du Val-de-Marne ?

Aujourd'hui, ce n'est pas la question. Il y a une première secrétaire fédérale (NDLR : Michèle Sabban) qui est là jusqu'au congrès. Jusqu'à cette date, malgré nos désaccords, nous travaillons ensemble. Le bilan des socialistes du Val-de-Marne se fera au congrès sur des bases objectives mais avec la ferme intention de dresser ce bilan.

Quelle sera votre position lors du congrès ?

A côté de Bertrand Delanoë et de Ségolène Royal, je souhaite une autre voie autour du NPS (NDLR : Nouveau Parti socialiste) avec Henri Emmanuelli et Benoît Hamon. Mais, s'il faut se décider entre Bertrand et Ségolène, je choisis le maire de Paris... mais heureusement ce n'est pas ce choix que nous aurons au congrès. * « Droit à l'avenir », chez Stock.




11 novembre 2008

Razzy Hammadi juge sévèrement la candidature Royal: «un sentiment de combine»

PARTI SOCIALISTE - Ancien président du MJS et soutien de Benoît Hamon, Razzy Hammadi juge sévèrement une éventuelle candidature de Ségolène Royal à la tête du PS...

Ancien président du MJS et soutien de Benoît Hamon, Razzy Hammadi juge sévèrement une éventuelle candidature de Ségolène Royal à la tête du PS…

Comment percevez-vous l'éventuelle candidature de Ségolène Royal?

Si cette candidature devait s'affirmer, elle donnerait à de nombreux militants un sentiment de combine: un jour on est candidat, le lendemain on ne l'est plus pour s'attirer le soutien des grandes fédérations, et ensuite on le redevient après le vote des militants.

L'objectif du texte qu'elle a publié est d'offrir un débouché aux 29% recueillis par la motion de Ségolène Royal. Plus que jamais, nous voulons offrir une alternative aux 70% qui n'ont pas voté pour elle. A part ça, il n'y a rien de neuf ni de transcendant à part une évolution concernant le Modem.

Vous pensez donc qu'elle ne pourrait par parvenir à opérer de rassemblement?

Le problème, c'est que pendant la campagne, je n'ai pas compris où était le vrai du faux parmi les soutiens de Ségolène Royal.

Le samedi, Gérard Collomb affirme dans une réunion que le PS doit devenir social-démocrate. Le mardi, je découvre que Ségolène Royal dit que ce modèle est «périmé». Le mercredi, lors d'une réunion avec Manuel Valls dans le Maine-et-Loire, celui-ci me dit que que les alliances avec le Modem ne sont pas à l'ordre du jour.

Et je finis la semaine à Marseille, où Guérini a fait toute sa campagne sur le thème de l'alliance avec le Modem, car c'est comme cela qu'est géré l'exécutif. Il y a là l'incohérence et l’instabilité qui nous coûté si cher lors de la campagne présidentielle.

Vous prônez un «projet politique» réunissant Hamon, Aubry et Delanoë. Mais sur la question du Modem, Aubry a fait alliance avec lui aux municipales à Lille, et des partisans de Delanoë comme Michel Destot aussi, et ce dès le premier tour à Grenoble…

Ségolène Royal a bien dit que le Modem ne devait pas être un prétexte. Il faut regarder les textes et celui de Ségolène Royal est le plus clair à ce sujet. Après, effectivement, il y a des actes qui ont été posés par certains.

C'est ce qui fait que Benoît Hamon est le plus légitime à incarner cette démarche. Il était à 23-24% avant la rentrée du score des fédérations du Pas-de-Calais et des Bouches-du-Rhône. Son score, il l'a réalisé sans l'appui de grandes fédérations, sans l'appui des médias ni d'alliances de couloirs.

Apparemment, selon «Le Monde», les proches de François Hollande poussent à une alliance de Bertrand Delanoë avec Ségolène Royal. Cela peut-il mettre à mal votre démarche?

Les personnes dont vous parlez n'ont pas été très influentes auprès de Bertrand Delanoë. Mais cela montre bien que nous sommes face à un changement en trompe-l'oeil. Il y a Ségolène Royal, mais ceux qui la soutiennent sont les mêmes que ceux qui sont au côté de François Hollande depuis onze ans. Et puis quand on en vient à promettre à Georges Frêche sa réintégration en échange du vote de la fédération de l'Hérault… (c'est en tout cas ce que Georges Frêche affirme dans ce reportage pour l'émission Dimanche +, sur Canal +, ndlr)



9 septembre 2009

POLITIQUES - Confidentiel


Razzy Hammadi rejoint l’agence du conseiller social de Sarkozy

Razzy Hammadi, ancien président du Mouvement des jeunes socialistes, ancien candidat malheureux aux dernières municipales à Orly et actuel secrétaire national du PS chargé des services publics, devrait rejoindre très prochainement l’Agence Éducation Formation (AEF), agence de presse spécialisée dans les questions sociales et éducatives. Une évolution qui sonne comme une «ouverture», puisque l’actionnaire principal de l’agence n’est autre que le conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, en association avec sa femme, Danielle Deruy.



28 octobre 2009

Razzy Hammadi, Le bal des apparatchiks socialistes commence en PACA.

Le bal des apparatchiks socialistes commence en PACA.

Razzy Hammadi, Candidat aux élections régionales en PACA sur le quota du Var.


Razzy Hammadi était très présent dans les médias ces dernières semaines. Les investitures pour les régionales approchant, les esprits formés aux magouilles socialistes se doutaient que Monsieur Hammadi ferraillait afin d'obtenir un fauteuil confortable pour une élection assurée. Son implication dans le référendum contre la privatisation de la poste au titre de son mandat de Secrétaire National aux services publics n'aura leurré personne. Son enthousiasme à défendre cette noble cause devra avoir un bénéfice immédiat. Razzy Hammadi a ciblé Michel Vauzelle, Président de la Région PACA et défenseur de l'inscription d'une charte des services publics dans la constitution. Razzy Hammadi, 30 ans, ancien patron des Jeunes Socialistes, a réussi un coup de maître comme en 2008, lorsque François Hollande l'a imposé à Orly aux élections municipales. Son investiture  contre la volonté du parti socialiste local qui avait constitué une liste dissidente, avait conduit à ridiculiser le Parti Socialiste, le positionnant en 4ème position derrière le Parti Communiste et la liste de divers gauche.


Le Parti Socialiste de Martine Aubry, le parti de la rupture et de la modernité réitèrera-t-il ce genre de combine d'un autre temps? Le Parti Socialiste de Martine Aubry, humiliera-t-il encore ses élus et militants de terrain et de proximité afin d'assouvir les ambitions d'un jeune apparatchik en le "parachutant"? Razzy Hammadi a quitté le Var depuis 7 ans et a évité tout contact politique avec ce département. En 7ans, il n'a effectué aucune intervention, ni visite politique. Le Hold-up continue au Parti Socialiste avec des pratiques d'un autre temps et une direction indigne des valeurs républicaines qui vole ses militants de leur pouvoir décisionnaire. Le Hold-up continue au Parti Socialiste, les Éléphants sont bientôt morts, vive l'ère des Tontons Flingueurs!










22 novembre 2009 - par Mireille Martin

Var Politiquement Indiscret

Jean-Louis Bougureau, conseiller régional Paca, tête de liste pour le Var P.BL

Régionales

UMP : un « pro de la com' » dans l'arène...

Les mauvaises langues diront qu'il fallait au moins une pointure de la communication pour redresser le cap. Le publicitaire Christophe Lambert, qui assure déjà la communication de l'UMP et conseille Jean Sarkozy, s'occupera également de la com' de l'UMP aux régionales en Paca. Christophe Lambert a des attaches provençales : il possède un élevage de taureaux de combat en Arles. Il est le compagnon de la torero Marie Sara. De là à imaginer que ce sera la corrida...

...avant les derniers arbitrages

On connaîtra demain les têtes de liste départementales de l'UMP. La seule incertitude réside sur la tête de liste des Hautes-Alpes. Deux femmes sont en finale : la députée UMP Henriette Martinez et le maire Nouveau centre d'Embrun Chantal Eyméoud. Si cette dernière était choisie, on pourrait d'ores et déjà en conclure que l'UMP et le Nouveau centre feront cause commune, ce qui n'est pas une surprise, et qu'ils ont déjà trouvé un premier terrain d'entente concernant la répartition des places.

Le FN lance la campagne varoise

Demain, à Six-Fours, le Front national lancera officiellement sa campagne départementale. En présence de Jean-Louis Bouguereau, conseiller régional Paca, tête de liste pour le Var et de Frédéric Boccaletti, directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen.

PS : Razzy Hammadi fait l'unanimité... contre lui

Mireille Peirano, la patronne du PS du Var ne veut pas entendre parler de Razzy Hammadi. Du moins sur la liste des régionales. Le Toulonnais d'origine, aujourd'hui secrétaire national aux services publics pour le PS et adhérent à la section d'Orly, avait revendiqué une place auprès de Michel Vauzelle, au titre du courant Benoît Hamon. Mireille Peirano a fait savoir vite fait ce qu'elle en pensait à Martine Aubry. « Je n'ai pas de place pour lui sur cette liste. Il revendique celle que nous avons réservée au maire de La Seyne, ville arrachée à la droite par Marc Vuillemot. De plus, Razzy Hammadi use de méthodes d'un autre temps, où l'on pouvait jeter un militant socialiste pour faire de la place à un opportuniste. » Robert Alfonsi lâche, lui, laconique : « On n'a pas besoin de parachuté. »

PS : Martine Aubry en tournée à La Seyne

Martine Aubry, 1re secrétaire du Parti socialiste, sera à La Seyne mercredi 25 novembre. Dans le cadre du grand débat public organisé par les instances socialistes, la tournée « la France qu'on aime » passera donc par le Var. À l'issue des discussions, chacun pourra faire des propositions concrètes. Y aura-t-il une invitée surprise ?...

Hyères

Jean-Pierre Giran et la souffrance au travail

Le député Jean-Pierre Giran organise jeudi 26 novembre à 11 h dans les salons de La Coupole à Hyères une réunion-débat sur « la souffrance au travail ». En présence des docteurs Patrick Dobbelaere et Guy Attal, médecins du travail, et de Christian Hamel, psychiatre. C'est ouvert à tous et les témoignages seront les bienvenus.

La Seyne

Marc Vuillemot (PS) « fatigué » par le Congrès des maires à Paris Le premier magistrat de La Seyne, qui s'est rendu au Congrès des maires à Paris, a écourté son séjour, agacé par le discours servi par le gouvernement. « Ils sont fous, ils veulent nous faire revenir au temps de Napoléon III ! Les maires n'en peuvent plus, quelle que soit leur couleur politique », confiait-il de retour, jeudi dernier. Sur son blog, Marc Vuillemot se lâche : « Je suis fatigué de les avoir entendus, les membres du gouvernement, venus en force au Congrès des maires à Paris, défendre les uns après les autres, en séance plénière et dans les ateliers, avec une mauvaise foi sans commune mesure, leurs réformes de la décentralisation, des collectivités et de la fiscalité territoriale. (...) Les villes pauvres, comme La Seyne, vont être les premières à être étranglées. La manoeuvre est inique. Elle vise à nous obliger à réclamer, ou bien avec docilité la tutelle d'un État omnipotent, ou bien la fusion de communes ou l'intégration dans des métropoles. »

Six-Fours

L'exclu de l'UMP bientôt entendu à Paris ? Damien Guttierez, récemment exclu de l'UMP (officiellement pour l'utilisation frauduleuse d'un fichier de militants), pourra bientôt plaider sa cause à Paris. C'est ce qu'affirme l'ancien délégué départemental de la 7e circonscription. « Je n'attends plus que la date mais les instances nationales me l'ont confirmé. Je vais être auditionné par la commission nationale des recours », explique Damien Guttierez, avant d'ajouter qu'il « entend bien apporter la preuve, que ce qui lui a été reproché, est moins le fait d'avoir écrit aux adhérents que celui d'avoir, initialement, dénoncé, par voie de presse, la collusion entre Jean-Sébastien Vialatte et le FN ». Il assure également s'être entretenu avec Thierry Mariani, tête de liste UMP aux régionales, qu'il devrait rencontrer.

Parlement

Un député en campagne

Où classer cette info ? À la rubrique « campagne des régionales » ou « vie parlementaire » ? Toujours est-il que Thierry Mariani, tête de liste UMP pour les régionales, a posé à l'Assemblée nationale une question sur la hausse de la fiscalité des Régions. Dans laquelle le député-candidat n'a pas pu s'empêcher d'attirer l'attention sur « la hausse de 110 % de la fiscalité en région Paca depuis 1998, date du changement de majorité ». « Un quasi record national ! », a conclu Thierry Mariani lors de la séance des questions au gouvernement.




Caen et sa région

12 décembre 2009


Razzi Hammadi, ancien président des jeunes socialistes et membres du bureau national du Parti socialiste, proche de Benoit Hamon, figurera sur la liste PS du Calvados aux élections régionales. La décision a été prise ce samedi matin par la commission de résolution du PS. «Nous avons cherché une fédération dans laquelle on pouvait garantir une élection de Razzi Hammadi. » précise-t-on au PS. «Nous avons pensé au Calvados parce que sa sensibilité y est bien implantée». Razzi Hammadi avait d'abord été annoncé en Provence Alpes-Côte-d'Azur. Mais les militants locaux ont fait de la résistance car Hammadi était en concurrence avec un autre militant lui-même issu de la «minorité visible». Reste à connaitre la réaction des militants normands qui n'auraient pas été consultés avant cette décision.

Razzi Hammadi devrait figurer à la 4e place sur la liste PS du Calvados.


Les 2 avis sur Elections régionales: Razzi Hammadi sur la liste PS

Roger L (Caen), le dimanche 13 décembre 2009

N'importe quoi

Les politiques se moquent des électeurs, les copains d'abord. N'y-a-t-il pas des valeurs dans le cru du pays? Qu'ils soient issus de n'importe quel milieu. Je n'irai pas voter.

RENARD Emmanuel (Hérouville Saint Clair), le dimanche 13 décembre 2009

Non au parachutage

Je suis révolté contre l'opération de parachutage de Razzy Hammadi à la place de Vincent Louvet. C'est un déni de démocratie face aux votes des militants et c'est une pratique inadmissible. Étique et politique ne doivent pas s'opposer. Je m'opposerai donc à ce parachutage. Emmanuel RENARD Conseiller Général Socialiste


12 décembre 2009

Régionales : Aubry vise le grand chelem

Martine Aubry, première secrétaire du PS, veut réussir le grand chelem aux régionales de mars prochain. Elle a souhaité «régionaliser» ce scrutin, à l'inverse de Nicolas Sarkozy qui veut, lui, «nationaliser» les élections régionales. «Nous avons un grand nombre de régions (20 sur 22, ndlr) et nous devons toutes les garder, c'est évident. Mais nous pouvons toutes les gagner. Cela dépend de nous», a lancé la n°1 socialiste devant un millier de militants, réunis samedi, à Tours, pour la convention nationale du parti socialiste. L'assemblée a ratifié massivement, à cette occasion, les listes pour les régionales. Et ce, malgré les protestations des fédérations de l'Ariège et des Hauts-de-Seine, furieuses de se voir imposer des candidats que les militants n'avaient pas validés. Ces listes ont été ratifiées par 208 voix contre 20 (sept abstentions), a annoncé la direction du parti. Restent donc les cas du Var et de l'Indre, sur lesquels le Bureau national se prononcera mardi. Dans le Var, Razzy Hammadi, secrétaire national du PS et proche de Benoît Hamon, devait initialement être candidat. Mais il se retrouve en quatrième position sur la liste dans le Calvados. «Ca grogne là où il y a de petits ajustements», a commenté Benoît Hamon, porte-parole du parti. C'est le cas pour l'un de ses proches, Roberto Romero, placé en cinquième position dans les Hauts-de-Seine. Pascal Buchet, premier secrétaire fédéral, s'est vivement élevé contre ce parachutage à l'encontre du vote militant et a voté contre. «Mettre Roberto Romero, qui n'habite pas le département et n'est pas un camarade implanté, n'est pas acceptable. Je ne serai pas le premier secrétaire d'un parti de voyous», a t-il lancé. «Un parti, pas un supermarché !»


En Ariège, la troisième position de Michel Teychénné, ancien député européen, a suscité la fureur du premier fédéral Marc Carbalido, pour qui la commission «a bafoué le vote des militants». «Nous ne sommes plus candidats pour être sur cette liste», a-t-il dit. «Il y a des difficultés, mais respectons-nous», a déclaré alors Jean-Louis Bianco, député proche de Ségolène Royal, relayé par l'élu marseillais Patrick Mennucci. Pour ce dernier, «aujourd'hui, l'enjeu est de savoir si on est capable de conserver nos régions. On est dans un parti et pas dans un supermarché !». Secrétaire national aux Relations extérieures du PS, le député Claude Bartolone a minimisé les incidents, en jugeant qu'«en finir avec six cas difficiles, c'est pas grand chose», surtout «quand on entend ce qui a été dit sur l'UMP et Rama Yade...». La direction du parti a estimé avoir «réussi notre travail», sur les objectifs de renouvellement, diversité et ouverture à la société civile. Ainsi, le syndicaliste CGT Denis Parise, porte-parole des Molex, Isabelle This-Saint-Jean, ex-présidente de «Sauvons la recherche», et les sportifs Stéphane Caristan (course) et Roxana Maracineanu (natation) seront candidats. Julien Dray dans l'attente Autres modifications par rapport au vote des militants : dans le Puy-de-Dôme, René Souchon, président du conseil régional d'Auvergne, est finalement validé.  En Seine-et-Marne, Marie Richard, maire de la Ferté-sous-Jouarre, conduira la liste (et non plus Jean-Paul Planchou). Elle devient ainsi la troisième tête de liste féminine en Ile-de-France, après Anne Hidalgo à Paris, et Michelle Sabban dans le Val-de-Marne.. Dans les Yvelines, Isabelle This Saint-Jean, en deuxième position derrière Jean-Paul Huchon.


En Essonne, après le vote de la fédération, «un codicille a été ajouté au vote permettant une évolution de cette liste», a souligné Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections. Une place sera libérée pour Julien Dray si le calendrier de ses démêlés judiciaires le permet.



13 décembre 2009


CALVADOS : PARACHUTAGE (ENCORE!!!!) DE RAZZY HAMMADI , EN N° 4 SUR LA LISTE PS


Calvados : Razzy Hammadi n°4 sur la liste PS

C'est une des surprises de la convention nationale du Parti socialiste qui ratifiait les listes samedi matin.

Qui connaît Razzy Hammadi dans le Calvados ? Secrétaire national en charge des services publics depuis, novembre 2008, ce jeune trentenaire né à Toulon, ancien président du Mouvement Jeunes Socialistes (MJS), se retrouve contre toute attente parachuté en Basse-Normandie alors qu'il se voulait candidat dans le Var. (NB: Mais a été refusé par les socialistes varois)


C'est l'une des surprises, et pas des moindres, de la Convention nationale du PS qui s'est tenue à Tours samedi 12 décembre.


Véritable coup d'envoi de la campagne PS des élections régionales de mars 2010, cette convention nationale a ratifié les listes qui avaient été préalablement approuvées par les militants le 3 décembre dernier.

Or, dans le Calvados, il n'y avait a priori pas d'enjeu ce soir-là. Une seule liste était proposée au vote des militants, menée par Corinne Feret, vice-présidente sortante du conseil régional. Le nom de Razzy Hammadi n'y apparaissait évidemment pas. C'est un conseiller régional

sortant, Vincent Louvet, qui occupait la 4ème place.

Quel est donc ce tour de passe-passe ?...............











15 décembre 2009 Par Tefy Andriamanana

Le PS rate le "parachutage" de Razzy Hammadi dans le Calvados

Razzy Hammadi avait déjà raté son "parachutage" à Orly lors des municipales. REUTERS/Benoit Tessier (FRANCE)

Le secrétaire national du PS, "parachuté" dans le Calvados, a décidé de retirer sa candidature pour faire taire la polémique lancée par les élus locaux.

"Je ne vais pas vendre mon âme pour être candidat aux Régionales". Joint par LEXPRESS.fr, Razzy Hammadi, secrétaire national aux services publics du PS, est amer. Il vient de retirer sa candidature de n°4 sur la liste du Calvados pour les Régionales en Basse-Normandie. Originaire du Var, sa présence sur la liste pouvait paraître incongrue. 

Razzy Hammadi le reconnaît lui-même. "C'est là un parachutage illégitime que je ne peux assumer tant il est déconnecté de mes attaches territoriales et de mon parcours" écrit-il dans un communiqué. Il aurait préféré se présenter dans le Var "mais ce n'était pas possible pour des histoires de courants", dit-il. 

Retour sur la polémique

La convention nationale du PS, réunie samedi à Tours, l'a bombardé dans le Calvados. "On ne m'a trop demandé mon avis", regrette le secrétaire national.  

Le conseiller régional sortant, Vincent Louvet, un proche comme Razzy Hammadi du porte-parole du PS Benoît Hamon, s'est trouvé écarté de fait. Il était pourtant élu par les militants. 

Très vite, la polémique monte. Un blog de soutien à Vincent Louvet est même créé.  

De son côté, Razzy Hammadi se défend. Il avance le soutien du président régional sortant Laurent Beauvais. Mais les pressions sont trop fortes. "J'ai eu au téléphone des camarades dont Vincent Louvet à qui j'ai pourtant pris la place", raconte Razzy Hammadi.  

Déjà 'parachuté' à Orly

Il décide alors de se retirer, une décision "purement personnelle" selon lui. "Je n'ai pas envie de traîner ça toute ma vie", dit-il. Et de citer François Mitterrand: "Je ne connais pas de meilleur bulletin de santé que celui qui dit qu'on est en accord avec soi-même." 

Mais Razzy Hammadi n'impute à personne ce "parachutage" avorté. "Ça ne sert à rien de chercher des responsabilités individuelles" dit-il. Il refuse de dévoiler ses prochains projets électoraux mais assure qu'il se présentera dans son département d'origine le Var. 

En mars 2008, un "parachutage" de Razzy Hammadi avait déjà fait polémique. Il s'était alors présenté comme tête de liste pour les municipales à Orly. Arrivé en quatrième position, les urnes avaient alors eu raison de sa candidature. 


15 décembre 2009

RÉGIONALES EN BASSE-NORMANDIE : RAZZY HAMADI (PS) RETIRE SACANDIDATURE

Le feuilleton qui a surpris tous les socialistes bas-normands ce week-end n’aura duré que deux jours. Razzy Hammadi, membre de la direction du PS, a décidé de retirer sa candidature aux élections régionales où il était dans le Calvados en quatrième position, jugeant qu’il s’agissait d’un « parachutage illégitime déconnecté de mes attaches territoriales et de mon parcours ». Originaire du Var, Razzy Hamadi, 30 ans, avait d’abord postulé sur les listes de sa région Provence Alpes Côte-d’Azur. Mais la fédération PS du Var ayant voté massivement pour la motion de Ségolène Royal lors du congrès de Reims en 2008, ce proche de Benoît Hamon avait rencontré des résistances à sa candidature. D’où sa tentative pour trouver une place en Basse-Normandie.



16 décembre 2009


Razzy Hammadi (PS) jette le gant

Le secrétaire national aux services publics du PS, en quatrième position sur la liste pour le Calvados vient de retirer sa candidature. Dans un communiqué, il reconnaît d'ailleurs : "C'est un parachutage illégitime que je ne peux assumer tant il est déconnecté de mes attaches territoriales et de mon parcours".

Originaire du Var, Razzy Hammadi, 30 ans, avait d’abord postulé sur les listes de sa région, Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Mais la fédération PS du Var ayant voté massivement pour la motion de Ségolène Royal lors du congrès de Reims en 2008, ce proche de Benoît Hamon avait rencontré des résistances à sa candidature. Avec l'AFP, 16.12.2009



18 octobre 2010

Razzy Hammadi sort un livre projet : peut mieux faire !

Renationaliser La Poste, réduire la niche fiscale des emplois de service pour financer des crèches, la généralisation des AMAP, etc. autant de propositions, présentes dans le livre de Razzy Hammadi - secrétaire national du PS chargé des services publics - sorti récemment, analysées et critiquées par la blogueuse Bah !?



près avoir parlé très brièvement de la première partie du livre de Razzy Hammadi, voici mes impressions à propos de ses propositions politiques.


Dès le début, dès la première partie qui est autobiographique, la démonstration que parvient à faire ce secrétaire du PS, c'est que ce parti est un panier de crabes sans nom et que même une chatte n'y retrouverait pas ses petits.


L'auteur explique que pour rentrer au parti, alors qu'il était encore étudiant, il lui a fallu lire des tonnes de bouquins pour comprendre tous les courants, toutes les motions, toutes les querelles personnelles. C'est vrai qu'il était dans le midi et que les gens, là-bas, ont le sang chaud. Mais il est évident que cela reflète bien l'ambiance lamentable que le PS dégage dans les médias. Ce n'est pas glorieux et ça ne fait pas envie.


En tout cas, il semble que Razzy Hammadi se soit parfaitement intégré...


Après cela, l'auteur donne une analyse de l'Europe, de la France, des services publics qui est assez convaincante et plutôt marquée à gauche.


Il explique notamment les joyeusetés de la RGPP (Révision générale des politiques publiques) ou autres NOME (nouvelle organisation du marché de l'électricité). Il démontre très bien que les politiciens, depuis la fin des années 80 se cachent derrière l'Europe pour imposer un libéralisme éhonté et pour faire reculer chaque année l'Etat et les services publics.


L'auteur de Gauche : génération 2012, ce que nous voulons, ne s'en défend pas : la gauche, aucours des trente dernières années, a nationalisé, dénationalisé, renationalisé, redénationalisé.

On n'y comprend plus rien et on a du mal à y croire encore.


Vient ensuite le temps des exemples, des propositions.


renationalisation de la Poste, en réfléchissant à distribuer le courrier non plus à jour+1 mais à jour+2. Pourquoi pas ? Il est vrai que pour les urgences, il y a le mail et le téléphone... Mais je ne sais pas si tout ça est bien réaliste et surtout si cela changera grand chose à la politique de dégraissement de la bête. Les suppressions d'emploi risquent bien de continuer...


Hammadi prône ensuite une personnalisation des services : il pense que le service public ne pourra pas résister au service privé, s'il n'est pas personnalisé, à l'image des forfaits de téléphones portables. J'avoue n'avoir pas vraiment saisi ce qu'il entendait par là et en quoi cela allait être plus performant et surtout, comment cela serait mis en pratique. Certes, la Poste est ouverte souvent uniquement durant les heures où les gens sont au boulot. Mais va-t-on ouvrir le dimanche et la nuit ? L'informatisation des pratiques sont évoquées. Mais peut-on tout faire par mail ? Pour Noël, envoyez vos colis par e-mail ! Faxez votre pot de foie gras à votre Grand-Mère...


Autre exemple : la création de crèches au sein du service public. Très bonne idée, inutile de revenir dessus. Réduire les niches fiscales des emplois de service, justement dévouées à la garde des enfants (des riches), pour financer les dites crèches, qui en seront plus égalitaires. Cela me semble pertinent, d'autant que c'est à l'opposé total de la politique actuelle qui remet même en cause l'école maternelle.


Vient ensuite une analyse économique qui commence par rappeler que les PME sont une force vive de notre pays et surtout qu'il faut bien faire la différence entre ces petites et moyennes entreprises et les grosses boîtes du CAC40. Les premières rament tous les jours pour que les banques leur concèdent des crédits, pendant que les autres déjeunent au Fouquet's avec qui vous savez. Ces entreprises tissent du lien social, au niveau local, et créent des emplois, tandis que les secondes cherchent à écraser les coûts (et donc les salariés), pour faire du bénéfice à tout prix, même celui de la délocalisation.


Il parle ensuite de l'Autre économie. Avec un A majuscule. L'économie sociale et solidaire. Les AMAP, AMAC, Mutuelles, coopératives, SCOP... qui représentent actuellement 7% du PIB. On a envie d'y croire très fort. Hammadi nous suggère que cela pourrait être le chemin vers le retour du plein emploi...Vision de bobo? On a quand même envie d'y croire puisque c'est un moyen de localiser les emplois, de court-circuiter la Bourse et ses actionnaires, de réduire la dépense publique et même, en quelque sorte, créer un service public « bis ». Les chiffres proposés sont excellents. Mais qu'en sera-t-il à une plus grande échelle ? Les AMAP sont une réussite, mais dès que l'on passe à des productions moins concrètes, il me semble que c'est moins probant : l'exemple de WIkipédia, cité par Hammadi, me semble bien contestable.


En tout cas, je crois que l'idée d'une richesse différente de celle prônée par le capitalisme n'est pas sans intérêt et je pense que c'est une vraie piste de réflexion pour la gauche de la génération 2012. Ceci n'est évidemment pas sans lien avec l'environnement...


Ensuite, ce qui ressemble à un véritable projet présidentielle, évoque l'éducation : c'est en s'appuyant sur son expérience personnelle qu'il constate que la société a changé très vite et que c'est sans doute à l'école qu'on s'en rend compte le mieux et qu'il propose de changer l'école rapidement. Il dénonce très justement l'inégale répartition des moyens qui consiste à donner plus d'argent au collège et encore plus au lycée pour faire du « soutien » alors qu'il semblerait plus logique de s'attaquer aux difficultés le plus tôt possible, pour éviter les rapiéçages tardifs. Pour le reste, je ne suis pas certaine que le projet soit bien ficelé et tellement concret : modification des rythmes, sport l'après-midi (tiens, Chatel a la même idée), éducation populaire en partenariat avec l'éducation nationale pour « former des citoyens », intégration des TICE, mise en place d'un service public d'accompagnement scolaire...Du vague dans du flou, sans proposition de financement. Léger pour la prof que je suis.


Enfin, le jeune membre du bureau national du PS explore la question dont il est le spécialiste : le logement.


Le constat du désastre est juste : la France de propriétaires que veut Sarkozy nous mène tout droit au subprimes de Bush. Les solutions, pour Hammadi, sont celle-ci : revenir à la France d'avant Giscard, avec « aide à la pierre », loyers fixés par la loi et promouvoir à part égal le logement social et la propriété privée. Je ne suis pas assez calée pour savoir si c'est bien. Reste encore, à mon avis, le problème du financement. Mais il est vrai que si on supprime tous les avantages fiscaux type Loi Scellier, ça doit faire un petit budget. Il parle aussi du « 1% logement ».


C'est par un constat sur les banlieues, lié à la problématique du logement, que le livre se sortir et sont plus souvent au chômage. L'État délaisse complètement ces lieux, Fadela parle un verlan épouvantable et le couvre-feu n'est pas la solution au problème.

Pour lutter contre tout ça, il faut faire en sorte que les banlieues voient leurs parcs d'immeubles détruits pour reconstruire des beaux pavillons tout neufs, que les commerces s'y installent, que l'éducation y soit une priorité et que les transports y soient performants. Tout le monde ne peut être que d'accord. Pour la mise en pratique, c'est un peu flou, là encore, je trouve. Les partenaires privés publics, les associations, le 1% logement...


Pour les associations, Hammadi regrette qu'elles soient peu structurées. Il faut dire que les budgets, ces dernières années ont été revus à la baisse, à cause de la disparition des subventions de l'État. Il regrette aussi que les partis politiques et les syndicats aient désertés les lieux. Il regrette, enfin, que ce soit les association confessionnelles qui aient pris le relai.


Sur la religion, je dois dire que j'attendais un peu plus de Razzy Hammadi. Il évite le sujet, me semble-t-il, en ne l'évoquant que quelques fois : lorsqu'il parle de sa jeunesse, durant laquelle ses parents étaient laïques et tout à la fin de son essai, en quelques mots à peine. C'est à mon avis un thème que le PS doit investir sans crainte. Il ne suffit pas, comme il le fait dans sa conclusion d'appeler de ses voeux une France dans laquelle « la terre, le sang de ses citoyens et les identités religieuses ne constituent en aucun cas les déterminants ». Il faut se confronter à ce problème de la laïcité.


Dans sa conclusion, le livre, écrit très récemment, surprend : alors que l'auteur dit défendre la retraite à 60 ans, il se dit, dans le même temps, pour un allongement du temps de cotisation.


C'est ce qui finalement, me confirme dans mon avis très mitigé sur l'ensemble du livre : il m'avait semblé que Razzy Hammadi proposait un programme résolument à gauche et puis, au fil des pages, je l'ai vu faire des propositions tièdes et parfois contradictoires. Il me semble que la génération des trentenaires, dont nous faisons partie tous les deux attend de la Gauche qu'elle soit encore plus ambitieuse et innovante, qu'elle sache se défaire de la lourdeur des partis pour aller vers plus de participation collective dans la construction d'un projet...Tout n'est pas à jeter, mais rien n'est absolument neuf dans ce que propose Hammadi...


Au boulot !




25 mai 2011 - (source : Public Sénat)


Le 'Tout sauf Hollande' ? "Ce sont les Hamon, Hammadi & Co"



Face au nouveau statut de favori des sondages de l’ex-premier secrétaire du PS, le « Tout sauf

Hollande » va-t-il prendre forme en vue de la primaire ?

Les soutiens du député de Corrèze en doutent. « Je n’y crois pas. L’appareil va essayer, mais ce n’est pas un congrès du PS », lance un sénateur, en marge d’un déjeuner au Sénat lançant la campagne des sénatoriales du PS. L’appareil, « ce sont les Hamon, les Hammadi et compagnie », désignés comme investigateurs.

Un autre sénateur vise directement les mêmes. Et les épingle : « Mais quelle aile gauche ? Ils ne sont même pas élus... », lance ce sénateur, qui oublie que le porte-parole du PS est conseiller régional d’Île-de-France.

Pour lui, si ce « TSH » se confirme, « c’est scandaleux ! » Mais le premier ne s’inquiète pas :

« Même si ça devait arriver, ça ne serait pas une catastrophe ».

Interrogé hier par Public Sénat sur la possibilité d’un "Tout sauf hollande", Razzy Hammadi nous a affirmé que « tout ce qui viendra nourrir la division sera automatiquement sanctionné »


François Vignal et Michaël Szames





5 Novembre 2011


RAZZI HAMMADI CANDIDAT

AUX LEGISLATIVES A MONTREUIL

Razzy Hammadi, 32 ans, une des figures de l'aile gauche du Parti socialiste, devrait être candidat aux législatives, en juin, 'dans la 7" circonscription de Seine-Saint-Denis, couvrant les villes de Montreuil et de Bagnolet. Celle-ci n'est réservée ni à la parité ni aux alliés écologistes. Le match s'annonce toutefois sportif pour le secrétaire national du PS aux services publics si le sortant, JeanPierre Brard, ex-maire deMontreuil et député (apparenté PCF) depuis 1988, décide de se représenter. Habitant et travaillant à Montreuil depuis plusieurs années, Hammadi, proche de Benoît Hamon, avait été candidat malheureux aux municipales à Orly (Val-de-Marne) en 2008.